Ces séries de recherches à l'encre de chine sont le vecteur de réflexions basées sur plusieurs questions :
Quel impact, les diverses formes d'aliénations, inhérentes à l'organisation de notre société, ont sur notre relation à l'autre et envers nous même ?
Si on admet que certaines maladies mentales peuvent amener plus facilement un individu à avoir un comportement déviant, alors comment expliquer de tels comportements
adoptés par des individus catégorisés comme "normaux" ?
D'après H. Becker, Outsiders :
"La déviance découle des interactions entre ceux qui commettent des actes déviants
et ceux qui y répondent. Un acte n’est déviant que s’il est perçu comme tel."
Qui est finalement "du bon côté" de cette fragile frontière ?
Qui n'est pas un déviant en puissance ?
Dans cette société où, par exemple, la reconnaissance sociale par le travail en devient oppressante pour certains, un individu déviant ne serait-il pas le produit d'une manifestation de son intelligence qui se serait émancipé du fameux leitmotiv :
"Travaille d'abord, tu t'amuseras ensuite " ?
(D'autres illustrations de la même série à venir sous peu ...) / (Other illustrations of the same serie to come soon)